De l'autre côté que la péninsule lorsque l'on part de Riohacha, un peu plus loin que la réserve naturelle pour les flamands roses, se trouve toute une série de petits village plus ou moins reculés en bord de mer. Nous décidons d'aller voir La Punta de los Rémedios qui est l'un des plus petit, mais ou l'on trouve tout de même un hostal. Afin d'y aller, il nous faut prendre des motos-taxis depuis le bord de la grosse route sur laquelle le bus nous a déposé. Nous partons donc chacun sur notre moto, et, avec le gros sac-à-dos derrière moi, je ne voit pas Lauranne. C'est donc avec étonnement que je ne la voit pas arriver lorsque mon taxi-man me dépose sur la toute petite place. Au bout de cinq minutes, inquiet, je commence à retourner sur mes pas pour voir finalement Lauranne arriver derrière un jeune garçon, sur sa moto. Son chauffeur était tombé en panne d'huile et avait chargé un jeune qui passait par là d'emmener Lauranne et de lui rapporter de l'huile.



Finalement La Punta de los Rémedios ne nous a pas plu et nous décidons de remonter sur des motos pour aller à Dibulla, à quelques kilomètres de là sur la côte. Dibulla est un village un peu plus grand et qui a un atout par rapport à son voisin : il se trouve le long d'une gigantesque plage. Après avoir cherché pendant pas mal de temps un endroit où dormir, Lauranne croise un touriste qui lui indique un hostal tenu par une italienne. Une fois là bas on se rend compte que Jade, la proprio, est une copine d'un copain de la fac, ce qui nous confirme que le monde est petit.



A Dibulla nous profitons bien de la mer, qui, bien qu'ayant une plage magnifique, se débrouille pour ne pas être bien transparente. En fait, dans toute cette région de la côte caraïbe, les rivières qui descendent de la Sierra Nevada toute proche charrient quantité de terre qui donnent ces charmants tons marrons à l'eau sur la côte. Néanmoins, la plage est jolie, le soleil présent, au moins jusqu'en début d'après-midi, et les vagues amusantes.



En plus de nous, qui sommes les seconds clients de cet hostal tout nouveaux, il y a un couple de volontaires qui aident aux finitions, et Rafael, le fils de la copropriétaire de Jade qui vit dans une cabane en bord de mer mais qui squatte tout le temps à l'hostel. Au bout de 2 / 3 jours, tout ce petit monde était malade. Après un bref détour par l'hôpital du volontaire chilien, on a appris que c'était une angine blanche qui traînait par là : antibio pour tout le monde ! Étant assez content d'être passé au travers, j'ai été assez déçu de me rendre compte que je tombais à mon tour malade lorsque tout le monde se mettait enfin à aller mieux. Tant pis.