Lors de notre premier passage éclair sur Ha Noï, nous avions vu sur couchsurfing qu'un groupe d'étudiant qui ont monté une association pour apprendre l'anglais offre de dormir dans leurs locaux contre deux heures de cours, les jours où il y a cours. Ici nous sommes entrés dans le vif du sujet quand à l'organisation vietnamienne. Nous sommes arrivés un après-midi, la porte était fermée à clef, mais au bout d'un moment, une autre couchsurfeuse est venue nous ouvrir. Elle était malade, et n'a donc pas pu aller avec les autres, qui étaient allés ouvrir une autre antenne. Nous sommes rejoins 1h plus tard par un Porto-ricain, qui arrive lui aussi. Il nous apprend qu'il a reçu un texto de Duc, qui s'occupe de tout ici (ou de rien, c'est selon), qu'il est en chemin et qu'il arrivera bientôt. Lorsqu'il est arrivé, environ 3h plus tard, nous avions déjà fait la connaissance de pas mal d'autres couchsurfeurs qui dorment avec nous dans l'un des deux dortoirs. Un argentin, un polonais, un couple ukrainien, un couple russe et une allemande. Nous sommes plutôt nombreux, et nous nous serrons sur les matelas collés les uns aux autres. Nous partageons notre temps entre le club d'anglais (et les discussions avec les autres voyageurs) et la visite de ce que l'on avait pas voulu faire lors de notre premier passage à Ha Noï. Ayant entendu que les douaniers cambodgiens étaient corrompus aux douanes terrestres avec le Vietnam, nous nous dirigeons vers l'ambassade du Cambodge pour faire nos visas en avance, et ne pas payer les 5$ de bakchich. Peine perdue, à l'ambassade, le bakchich n'est pas de 5$ mais de 20$. Tant pis, nous le ferons à la frontière.
Le soir nous mangeons tous ensemble ou séparément selon les envies de chacun, mais dimanche soir, les bénévoles sont revenus avec quantité de nourriture, ainsi que de la bière locale, transportée dans un bidon de 5L d'eau. Nous avons festoyé tous ensembles.