Pour bien commencer un voyage, c'est simple : il faut commencer par un bon sac à dos. Il suffit d'y mettre ses fringues - surtout chaudes pour la Ruissie, une parka contre la pluie - auxquelles on ajoute tout un tas de babioles. En vrac ? Un opinel, une frontale, un chargeur, une prise internationale, une trousse de secours fournie, etc ... Il ne reste plus qu'à aller à l'aéroport, donner le sac à la compagnie, monter dans l'avion, faire un changement à Amsterdam, monter dans un autre avion, arriver enfin à Санкт-Петербу́рг !
Ensuite on va attendre au fameux baggage-claim. On attend, on attend, on attend... puis quand il n'y a plus aucun bagage sur le tapis roulant on fini bien par aller aux objets perdus faire une réclamation. J'ai quand même retrouvé mon sac, environ 3 jours plus tard. Ils l'on même directement emmené à notre auberge de jeunesse. Elle est pas belle la vie ?!
Sinon la ville est l'expression même de la folie des grandeurs. Tout est grand, tout. Avec une couche de faste tout de même. J'ai mis 2-3 photos. L'Ermitage, presque aussi grand que le Louvre mais plus fourni en œuvres, les cathédrales en formes de pâtisserie géantes dont on se rend compte une fois à l'intérieur qu'elles sont entièrement recouvertes de mosaïque.
Et puis, au détour d'un bosquet du jardin d'été, on est tombés sur le buste d'un cousin de Fabio en train de prendre le soleil près d'une fontaine (ornée d'or et de coquillages histoire de dire).
Enfin, est-ce dû à la propagande Hollywoodienne qui nous montre les Russes en tant que "méchants pas beaux" depuis notre enfance, mais en tout cas on les trouves vraiment charmants, toujours prêts à nous filer un coup de main, même s"ils ne parlent pas anglais. Ici c'est un luxe de trouver un anglophone en dehors de l'auberge de jeunesse, alors je n'ose pas imaginer lorsque nous serons paumés vers le lac Baïkal :-)
Un gros pavé pour la première, ne vous y habituez pas trop tout de même !
La bise.