Après deux semaines plutôt galère pour moi (une bronchite suivie d'un blocage de dos), c'est à Iquique que je fini de me remettre. Heureusement que Lauranne avait Elodie pour s'amuser et visiter, sinon elle se serait bien embêtée. Le mot Iquique vient de Ike Ike qui veut dire « se reposer » dans la langue des premiers locaux, bien avant la découverte des Amériques (mais alors qui vivait là si elles n'avaient pas été découvertes ? ).


Iquique a une géographie très particulière : ville côtière, elle est donc délimitée à l'ouest par l'océan Pacifique, et au nord, à l'est et au sud par une falaise de 600m de haut qui fait d'Iquique une ville à moitié cuvette. Le temps ne s'y trompe d'ailleurs pas, il fait souvent nuageux dans le coin. Nous trouvons ici une auberge de jeunesse des plus sympathique, et lors d'une soirée barbeque, nous avons fait la connaissance d'Olivier. Olivier parcourt l’Amérique du sud dans un 4x4 qu'il s'est acheté à Santiago, et il fait des étapes de deux à trois semaines avec des gens qu'il rencontre. Il se trouve qu'il veut partir faire grosso modo le même parcours que nous : aller faire un tour dans les montagnes entre Chili et Bolivie tout au nord du Chili, avant de redescendre sur l'altiplano bolivien et aller faire un tour au salar d'Uyuni. Le fait d'avoir une voiture nous permet en plus une autonomie inimaginable en transports en commun, surtout dans une région montagneuse où très peu de gens vont. Nous avons des tentes, des duvets chauds, de l'eau et à manger, nous sommes prêt pour partir en autonomie sur des sentiers de terre battue, loin de tout, avec pour seuls compagnons, vicuñas, llamas et alpagas.