C'est dans la mer des Caraïbes que nous avons appris à plonger, en Dominique plus exactement, et cela faisait un bon moment que nous n'avions pas plongé dans le coin. Nous avons tout de suite reconnu les fonds, car ils sont semblables ici. Beaucoup de coraux et pas autant de poissons. Nous étions tout excités à remettre nous palmes sous l'eau. Nous avons donc été plonger avec Andy, un anglais qui vit en Colombie depuis des décennies et qui est très sympa. Il y a beaucoup de spots dans le coin, et c'est, d'après les dires, le meilleur endroit de la côte colombienne pour faire de la plongée.



Les trois plongées qui nous ont le plus marquées ont étés : La Miel, qui est à la base le nom d'une plage au Panama. Ici il y a de grandes formations rocheuses sous marines qui forment des vallées au beau milieu d'un plateau corallien. Il y a beaucoup de poissons en plus des habituelles langoustes, écrevisses et murènes. En plus il y avait le côté amusant de passer la frontière en douce sous l'eau dans les deux sens...


Nous avons aussi fait une plongée de nuit qui était absolument magnifique. Il faut dire que toutes les conditions pour une plongée magique étaient réunies. Il y a un mur au pied duquel, à 18m de fond, un plancher sablonneux permet de se poser assis, d'éteindre toute les lumières et de regarder le mur. Au fur et à mesure que nos yeux s'habituent à l'obscurité nous nous rendons compte que la nuit n'est pas si sombre sous l'eau. Des écrevisses s'éclairent, quelques yeux de langoustes se laissent voir et bien sur, lorsqu'il y a un remous, le plancton fluorescent illumine le tout. Tout particulièrement lorsque nous bougeons nous même. Un spectacle magique.


Pour notre dernière plongée, nous avions le choix parmi tous les spots que le centre connais. Et puisqu'on nous avait parlé d'une épave d'avion c'est ce que nous avons demandé. Malheureusement, l'épave, assez récente (5 ans) avait été bougée par une tempête et personne ne savait où elle se trouvait. Nous sommes donc partis à la chasse à l'épave. En rang d'oignons comme pour une battue, nous sommes partis depuis l'ancien emplacement de l'avion et nous nous sommes dirigés dans le sens de la pente en espérant tomber sur l'épave. Nous avons d'abord trouvé les ailes par 25m de fond contre un gros rocher recouvert de coraux. Puis en longeant ce rocher vers la droite nous sommes tombés sur l'épave un peu plus profond. Elle n'était pas fantastique, car il y a encore peu de vie qui a eu le temps de s'y installer, mais la recherche était des plus sympathique.